Los Llanos – 09/11 au 10/11

La suite des évenements s’enchaine plus vite que prévu. Le lundi nous partons avec Tom et Federica, direction les Llanos. Cette région, à cheval sur la Colombie et le Venezuela, s’étend sur plus de 300 000 km² et se compose de rivières et de plaines innondées en saison des pluies et de savane en saison sèche. C’est un des endroits au monde où la biodiversité est la plus grande (après le Pantanal au Brésil et le Serengeti en Afrique). L’heure de la chasse à l’anaconda a sonnée!
Après 3 heures de route dont une partie bien défoncée, nous voilà arrivés à San Vincente. Pas la peine de chercher sur une carte, ce n’est même pas marqué sur Google… Le temps de déposer les sacs et de se rendre compte de la chaleur étouffante, nous embarquons sur la barque de Carlito notre guide. Nous remontons le rio Apure pour aller pêcher quelques piranhas histoie de se mettre en jambe. Le concours France – Italie – Suisse – Venezuela commence et se soldera par une victoire de la France face à l’Italie. Nous voilà vengés de la défaite de la coupe du monde de foot! Après avoir saisis 5 ou 6 piranhas, nous poursuivons notre route dans un petit affluent afin d’observer quelques espèces d’oiseaux parmis les centaines présentes dans la région : hérons, martin-pêcheurs, aras, pic-boeufs, cormorans, ibis, la diversité est tellement grande qu’on ne peut pas citer toutes les espèces. Les singes hurleurs sont aussi au rendez-vous, ainsi que des capucins, des iguanes et une miriade d’insectes. Le crépuscule ne tarde pas à arriver et les choses sérieuses commencent. A la lueur des lampes torches, des petits points rouges apparaissent au loin : les caïmans sont de sortie… Carlito dirige l’embarcation vers eux, on essaie d’en attraper un. Quelques tentatives infructueuses et finalement, au détour d’un arbuste, on repère un boa arboricole que Carlito réussit à saisir après s’être fait copieusement chier dessus. Le serpent est magnifique et nous en profitons pour le laisser se promener sur nos bras. Une fois relaché, nous reprenons notre chemin et après quelques essais, on attrape enfin un caïman. Je me sens comme Crocodile Dundee avec cet animal préhistorique entre mes mains. Le temps de prendre quelques photos et on relache le pauvre bougre afin de partir en quête de notre objectif principal : l’anaconda. Il fait nuit noire et alors que nous avançons tranquillement, un piranha saute sur le bateau et aterrit entre les seins de Pauline qui se met à hurler de concert avec Federica. C’est l’occasion d’une bonne crise de fou rire pour Tom et moi. Il nous faudra encore quelques efforts mais finalement Carlito « oeil de lynx » finit par apercevoir notre cible. Tom se lance pour l’attraper par la queue, je le suis pour l’aider, mais il faudra l’agileté de Carlito pour l’attraper par la tête et le monter sur le bateau. Enfin, on a un anaconda !!! Moi qui m’était juré d’en attraper un, c’est chose faite, et même si ce n’et pas un spécimen de 5 mètres, l’essentiel est là, on le tient. Evidemment, je me fais moi aussi chier dessus, et comme dit Tom, ça sent bon le Chanelaconda! Cela fait bien 4 heures que nous naviquons sur la rivière, la nuit est bien installée et il est temps de rentrer au camp pour pouvoir se lever tôt demain et profiter du lever du soleil et des ibis.
Le lendemain, nous nous reveillons à 5 heures et nous partons donc pour observer le réveil des ibis qui sont réunis par centaines dans un arbre. Le spectacle est fabuleux. Il est temps de reprendre la route pour tenter de dénicher un tamanoir que nous ne trouverons pas. Malheureusement, on ne peut pas toujours avoir la chance de tout voir. Il faut dire que nous ne sommes qu’au tout début de la saison sèche et que ce n’est pas encore le meilleur moment pour observer la faune : les herbes sont encore trop hautes pour pouvoir en dénicher un. Malgré tout, on se régale avec les nombreux oiseaux et caïmans qui habitent les mares. Plus tard, on reprend le bateau avec Carlito pour aller voir les dauphins d’eau douce qui habitent la rivière. Il ne nous faudra que quelques dizaines de minutes pour les trouver, on est vraiment content. Le temps d’une balade de quelques heures sur un autre affluent pour profiter une dernière fois des habitants des lieux et attraper un beau spécimen d’iguane, et nous repartons au camp pour manger les Piranhas que nous avons pêchés la veille. Après toutes ces émotions, il est maintenant temps de repartir et de regagner la civilisation. Nous avons passé un moment vraiment inoubliable et si vous aimez la vie sauvage et les beaux paysages, alors nous n’avons qu’un conseil à vous donner : Allez visiter le Vénézuela et les Llanos.

La suite des évenements s’enchaine plus vite que prévu. Le lundi nous partons avec Tom et Federica, direction les Llanos. Cette région, à cheval sur la Colombie et le Venezuela, s’étend sur plus de 300 000 km² et se compose de rivières et de plaines innondées en saison des pluies et de savane en saison sèche. C’est un des endroits au monde où la biodiversité est la plus grande (après le Pantanal au Brésil et le Serengeti en Afrique). L’heure de la chasse à l’anaconda a sonnée!

Après 3 heures de route dont une partie bien défoncée, nous voilà arrivés à San Vincente. Pas la peine de chercher sur une carte, ce n’est même pas marqué sur Google… Le temps de déposer les sacs et de se rendre compte de la chaleur étouffante, nous embarquons sur la barque de Carlito notre guide.DSC06927.JPG Nous remontons le rio Apure pour aller pêcher quelques piranhas histoie de se mettre en jambe. Le concours France – Italie – Suisse – Venezuela commence et se soldera par une victoire de la France face à l’Italie. P1080287.JPGNous voilà vengés de la défaite de la coupe du monde de foot! Après avoir saisis 5 ou 6 piranhas, nous poursuivons notre route dans un petit affluent afin d’observer quelques espèces d’oiseaux parmis les centaines présentes dans la région : hérons, martin-pêcheurs, aras, pic-boeufs, cormorans, ibis, la diversité est tellement grande qu’on ne peut pas citer toutes les espèces.

Les singes hurleurs sont aussi au rendez-vous, ainsi que des capucins, des iguanes et une miriade d’insectes.

Le crépuscule ne tarde pas à arriver et les choses sérieuses commencent. A la lueur des lampes torches, des petits points rouges apparaissent au loin : les caïmans sont de sortie… Carlito dirige l’embarcation vers eux, on essaie d’en attraper un. Quelques tentatives infructueuses et finalement, au détour d’un arbuste, on repère un boa arboricole que Carlito réussit à saisir après s’être fait copieusement chier dessus. Le serpent est magnifique et nous en profitons pour le laisser se promener sur nos bras.

Une fois relaché, nous reprenons notre chemin et après quelques essais, on attrape enfin un caïman. Je me sens comme Crocodile Dundee avec cet animal préhistorique entre mes mains.

Le temps de prendre quelques photos et on relache le pauvre bougre afin de partir en quête de notre objectif principal : l’anaconda. Il fait nuit noire et alors que nous avançons tranquillement, un piranha saute sur le bateau et aterrit entre les seins de Pauline qui se met à hurler de concert avec Federica. C’est l’occasion d’une bonne crise de fou rire pour Tom et moi. Il nous faudra encore quelques efforts mais finalement Carlito « oeil de lynx » finit par apercevoir notre cible. Tom se lance pour l’attraper par la queue, je le suis pour l’aider, mais il faudra l’agileté de Carlito pour l’attraper par la tête et le monter sur le bateau. Enfin, on a un anaconda !!!

Moi qui m’était juré d’en attraper un, c’est chose faite, et même si ce n’est pas un spécimen de 5 mètres, l’essentiel est là, on le tient. Evidemment, je me fais moi aussi chier dessus, et comme dit Tom, ça sent bon le Chanelaconda! Cela fait bien 4 heures que nous naviquons sur la rivière, la nuit est bien installée et il est temps de rentrer au camp pour pouvoir se lever tôt demain et profiter du lever du soleil et des ibis.

Le lendemain, nous nous reveillons à 5 heures et nous partons donc pour observer le réveil des ibis qui sont réunis par centaines dans un arbre. Le spectacle est fabuleux.

Il est temps de reprendre la route pour tenter de dénicher un tamanoir que nous ne trouverons pas. Malheureusement, on ne peut pas toujours avoir la chance de tout voir. Il faut dire que nous ne sommes qu’au tout début de la saison sèche et que ce n’est pas encore le meilleur moment pour observer la faune : les herbes sont encore trop hautes pour pouvoir en dénicher un. Malgré tout, on se régale avec les nombreux oiseaux et caïmans qui habitent les mares.

Plus tard, on reprend le bateau avec Carlito pour aller voir les dauphins d’eau douce qui habitent la rivière. Il ne nous faudra que quelques dizaines de minutes pour les trouver, on est vraiment content.

Le temps d’une balade de quelques heures sur un autre affluent pour profiter une dernière fois des habitants des lieux et attraper un beau spécimen d’iguane, et nous repartons au camp pour manger les Piranhas que nous avons pêchés la veille.

Après toutes ces émotions, il est maintenant temps de repartir et de regagner la civilisation. Nous avons passé un moment vraiment inoubliable et si vous aimez la vie sauvage et les beaux paysages, alors nous n’avons qu’un conseil à vous donner : Allez visiter le Vénézuela et les Llanos.

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There are 1 Comments to "Los Llanos – 09/11 au 10/11"

  • Jerome R. dit :

    Nous ne sommes pas jaloux, Pauline, car nous aussi nous avons récupérer un animal préhistorique au bloc…