Caye Caulker – Belize – 14/12 au 17/12

Nous arrivons à Belize City en début d’après-midi et notre survol en avion nous a laissées entrevoir de superbes plages interminables aux eaux turquoise et surtout la deuxième plus grande barrière de corail au monde après celle bordant l’Australie. Les Caraïbes, ça donne plutôt envie, non? Nous décidons donc de partir aussitôt vers une ile du nom de Caye Caulker à seulement une petite heure de bateau.

Malheureusement en arrivant à l’aéroport le sac de Mike manque à l’appel. Après avoir récupéré son sac détruit à Rio de Janeiro, après qu’on lui aie perdu son bâton de marche à Caracas, il commence à se demander s’il n’a pas été marabouté. Il rempli les yeux fermés la déclaration de perte qu’il connait si bien et prend vraiment sur lui même pour ne pas péter un plomb. Une fois les formalités d’usage terminées nous sautons dans un taxi où le chauffeur aux furieux airs de jamaïcain nous explique que  » Yeah mon, that happan but u bag’ll be there tmorrow »". On croise les doigts! Mais en attendant Mike n’a même plus de maillot de bain, de masque et de tuba pour profiter de la beauté sous marine qui nous attend. Malgré cela nous finissons par prendre le bateau et partir en direction de l’ile.

Petits pontons en bois, maisons colorées, pas de route (seulement des chemins de sable), des rastaman: ça semble sympa. Nous nous trouvons une petite posada juste en face la mer , allons boire une bière, mangeons du homard grillé, faisons la connaissance de plusieurs personnes et passons une bien agréable soirée  avec eux. Ni plus, ni moins. C’est aussi simple que ça et c’est pour cela que c’est si bon!

Le lendemain nous avons rendez-vous avec Anne (une Française) et Lisa et Magnus (des Suédois) pour une petite journée snorkeling le long de la barrière de corail. Nous faisons aussi la connaissance de Patricia (une Suisse) et partons tous ensemble sur la bateau de Junis, un bonhomme de 78 ans. C’est un de ces personnage que l’on voit dans les documentaires à la télé: il est né ici, a toujours vécu ici, aime son ile plus que tout et connait le récif comme sa poche. Il nous dit même qu’il sait parler aux poissons. Nous sommes sceptiques et pourtant la journée tient ses promesses: coraux dans tous les sens, requins nourrice, poisson-anges, murènes et même un incroyable calin avec une raie que Junis a quasiment apprivoisé et qui le suit pendant notre baignade. Incroyable! Surtout quand on sait que sur un petit coup de mauvaise humeur elle peut nous tuer direct en nous piquant avec son dard.

De retour sur l’ile, nous allons récupérer le sac de Mike qui a bien fini par arriver à bon port puis pour le diner le rituel est le même que la veille: rhum et homard grillé. Il y a juste la pluie qui s’est invitée au rendez-vous.

Le lendemain, nous nous réveillons sous un ciel noir. La pluie n’a pas cessé de la nuit et ne semble pas être sur le point de s’arrêter. Le hasard fait que nous retrouvons Patricia au petit déjeuner et Magnus et Lisa quelques temps après. Enfin vu la taille de l’ile ce n’est pas un exploit. Nous passerons toute la journée ensemble, coincé dans un bar, à cause de cette dépression tropicale qui ne nous laissera aucun répit pour sortir et profiter de la plage et de la mer. Etant donné le mauvais temps et un cout de vie assez élevé ( pas seulement à cause des homards!!) nous décidons donc de partir demain direction le Guatemala. Il nous faudra attendre encore un peu pour réellement se poser à ne rien faire dans un autre petit coin de paradis.