Du Salvador au Nicaragua le 11/01

Arrivés a San José très tôt pour prendre le premier bus de 5h du matin, nous commençons par attendre une bonne heure. Le bus arrive enfin et nous entamons notre longue journée de voyage entre le Salvador et le Nicaragua. Au menu: 8 à 9h de bus et un double passage de frontière puisque pour passer d’un pays à l’autre il nous faudra traverser un petit bout du Honduras.

Nous sommes toujours en compagnie d’Anne qui se rend elle aussi au Nicaragua. En pleine poursuite de notre nuit écourtée, nous nous faisons réveiller par les premiers agents de la douane coté Salvador. Ils sont charmants, presque aussi vieux que nos grand-parents et s’amusent à prononcer nos noms aux sonorités étranges pour eux. Mais ces grand-pères en uniformes n’étaient en fait que des agents administratifs et les vrais douaniers arrivent peu de temps après: inspection minutieuse du bus (même des toilettes), revérification de certaines identités et fouille de bagage pour quelques passagers. Nous repartons quand même au complet sans avoir vu personne pour entrer au Honduras.

Deux petites heures de bus plus tard, on recommence. Cette fois-ci nous sommes invités à tous descendre du bus, à récupérer nos sacs respectifs et à nous présenter à la fouille. Après une quarantaine de voyageurs, les agents semblent lasser d’inspecter les sacs et après une grossière palpation des notre nous font signe de continuer notre chemin. Le temps de savourer une glace au soleil, de récupérer nos passeports et nous passons au Nicaragua. Là encore pour entrer dans le pays nous ne sommes pas contrôlés.P1110990.JPG

En milieu d’après-midi nous arrivons à Esteli notre destination. C’est Patricia (cf. Caye Caulker – Bélize) qui nous avait conseillé de nous y arrêter en nous disant qu’il n’y avait pas grand chose à y faire mais que c’était une petite ville typique du Nicaragua. Et bien elle n’avait pas menti: il n’y a rien à y faire! Les quelques édifices que nous découvrons en parcourant les rues pour trouver un hôtel n’ont rien d’extraordinaire et la ville ne dégage aucune atmosphère particulière. La décision est vite prise: demain on part vers d’autres horizons.