Léon du 12 au 15/01
Dés les premiers instants Leon nous plait. Allez savoir pourquoi, car pour être honnête c’est un endroit sans prétention mais il y règne une atmosphère particulière qui nous ravie. Les gens déambulent tranquillement le long des rues, il y a des petits comedors un peu partout et quelques édifices coloniaux agrémentent joliment le décor. Les touristes que nous croisons sont majoritairement des « backpakers » comme nous et c’est peut être aussi ça qui rend l’ambiance si détendue.
Les lieux semblent avoir du succès car les premiers établissements où nous nous arrêtons pour demander une chambre sont tous complets. Finalement nous trouvons notre bonheur dans une petite auberge à 2 rues du centre: cour intéreure dont l’un des mur est recouvert d’un tag aux couleurs vives, hamacs ou fauteuils en bambou, coin cuisine, internet et café à volonté. Au fur et à mesure que l’après-midi passe, de nouveaux voyageurs arrivent les uns après les autres et nous finissons par faire connaissance notamment avec Marion et Etienne, un couple de français, Gildas, un suisse, et deux Tchèques dont je n’ai pas réussi à retenir le nom. Après un diner « made in france » (steak-purée!!) concocté par mes soins, nous finissons agréablement la soirée autour d’un bon verre de jus de pamplemousse fait avec les fruits de l’arbre sous lequel nous sommes assis, en écoutant les Tchèques chanter des chansons du pays ou essayant de jouer du Didjeridoo avec un long tube en carton! Il y en a qui ont de la suite dans les idées.
Le lendemain nous faisons un petit tour en ville pour découvrir les lieux. Ça ne nous prendra pas longtemps: trois églises et un palais colonial plus tard nous sommes revenu à notre point de départ.
Nous décidons donc d’aller voir dans l’une de ces petites agences de trek espérant nous trouver une activité pour le lendemain. Ici, comme dans quasi toute l’Amérique centrale, la spécialité du coin c’est les volcans. Notre choix se porte sur le volcan Cerro Negro pour deux raisons: il ne faut que 45 minutes pour le grimper car il ne fait que 775m de haut et la redescente se fait d’une manière bien particulière que vous découvrirez dans quelques lignes. Etienne et Marion sont aussi de la partie ainsi que Manu (cf. El Tunco-Salvador) que nous avons retrouvé par hasard en faisant un petit tour au marché. Le soir nous dinons tous ensemble dans un resto en spéculant sur notre virée du lendemain. Ensuite nous traversons la ville en large et en travers pour trouver un endroit où jouer au billard (la distraction principale de la ville apparemment) mais les tables sont prises d’assault. Finalement Marion, Etienne et moi déclarons forfait mais Manu et Mike semblent en forme pour continuer la soirée . Nous laissons donc les garçons en ville et rentrons à l’auberge. Quelques heures plus tard Mike rentre à son tour. Il rigole comme une baleine et entre deux respirations réussi à me raconter sa dernière aventure. N’ayant pas bien repéré les lieux en sortant diner, il vient de passer le dernier 1/4 d’heure à frapper à une porte qu’il pensait être celle de l’hotel comme l’indiquait un écriteau sur le mur. Un policier qui passait par là lui demande ce qui lui arrive. Mike lui explique que personne ne vient lui ouvrir la porte de l’hotel et le policier se met donc à frapper à son tour. Jusqu’au moment où une petite grand-mère fini par ouvrir et se met à les engueler proprement. L’écriteau sur le mur indiquait bien le nom de l’hotel mais ni Mike ni le policier n’ont vu la flèche juste en-dessous indiquant de tourner au coin de la rue et de faire 50m de plus! Il était 2H du matin.
Le lendemain nous partons avec une demi douzaine d’autres aventuriers gravir et surtout descendre les pentes du Cerro Negro. Même si nous grimpons à nouveau dans des petits graviers de roche volcanique qui se dérobent sous les pieds, l’ascencion en elle-même n’est pas vraiment difficile et nous faisons de nombreuses haltes pour que notre guide nous raconte l’histoire du volcan. Mais à mi-hauteur des rafales de vent violent commencent à nous secouer dans tous les sens. Pas question de faire un faux-pas car d’un coté du chemin il y a le vide et de l’autre coté les fumerolles du cratère. Une fois arrivés au sommet nous prenons un malin plaisir à jouer avec en nous penchant contre le vent ou en sautant en l’air pour voir sur combien de mètres nous allons être déportés.
Puis vient le moment tant attendu: la descente du flanc du volcan en « sand-board » ou luge de sable. En tout et pour tout, une planche de bois avec un revêtement glissant en dessous, deux cales pour les fesses et les pieds et une corde en guise de volant! Si cette pente avait été une piste de ski, j’en connait plus d’un qui aurait fait demi-tour. Mais pas nous. On enfile nos combinaisons et nos masques (c’est censé nous protéger un peu en cas de chute), le guide nous donne quelques explications pour diriger la planche et en avant!!!! Le record de vitesse à pulvériser est de 82 km/H pour les hommes et de 78 km/H pour les femmes, mais lors de notre descente le mesureur est en panne donc aucun moyen de connaitre nos performances. En tous cas nous nous sommes payés une bonne partie de rigolade et si l’on avait pu recommencer on se serait bien fait une deuxième descente dans la foulée.
There are 1 Comments to "Léon du 12 au 15/01"
Ho les belles combi oranges, même pas peur la pente, ça vaut pas une bonne noire bien raide
Bizzz les amis