Montezuma du 26/01 au 01/02

Au sud de la péninsule de Nicoya se cache le petit village de Montezuma. D’après les guides de voyage, c’est un endroit relax où certains nostalgiques de 70’s ont fini par prendre racine. Effectivement, en y arrivant, après une nouvelle longue journée bus-bateau, nous découvrons un ensemble de 4 ou 5 petites rues bordées de guesthouses, bars, restos et épiceries de proximité. Mais la place est super fréquentée par une foule de touristes, pour la plupart américains, ce qui donne au lieu une ambiance  pas si 70’s que ça. Enfin il fait beau, il fait chaud, la plage est assez grande pour que chacun y trouve sa place donc on pose nos bagages.

Nous sommes toujours en Amérique Centrale et pourtant à Montezuma on ne trouve pas de poulet frit. Ici c’est plutôt pizzas et raviolis faits maison. D’ailleurs, à l’épicerie du coin nous découvrons un rayon « boulangerie » bien garni en pains Ciabatta, pains aux céréales et autres petits gateaux. Nous sommes sauvés pour les petit-déjeuners! Accompagnés d’un demi ananas frais tous les matins, c’était parfait.

Les premiers jours, nous passons beaucoup de temps à préparer notre expédition au Corcovado car il faut réserver à l’avance. Nous prévoyons d’y partir 5 jours, accompagnés d’un guide. 1° mauvaise nouvelle, le prix annoncé pour les services d’un guide: 170 US dollars par jour. Ouah! A ce prix là, on risque fort de s’en passer. La 2° mauvaise nouvelle c’est que la station de rangers au centre du parc ne peut pas nous accueillir en dortoir ni pourvoir à nos repas. Il est déjà trop tard, leur capacité d’accueil est saturée. La bonne nouvelle c’est que si l’on y va en autonomie totale (tente et pique-nique) on peut quand même venir! Nous dressons une liste de tout ce qu’il nous faut pour organiser tout ça par nous même: tente, réchaud, eau et nourriture, boussole, casserole etc, etc, etc… A la louche cela représente entre 20 à 30 kg de matériel à transporter, sans compter nos effets personnels. Après mûre réflexion nous décidons de confirmer notre venue. Sans guide et avec tout ce poid sur le dos ça va être sport mais on va quand même le faire. Mike est super motivé mais pour être honnête, à ce moment là, moi je manque un peu de sérénité.

Une fois la décision prise nous profitons enfin de la plage et des autres attractions du coin. Il nous reste bien 2 ou 3 choses à arranger pour le Corcovado mais nous verrons ça sur place. Nous visitons un jardin de papillons, au plus grand bonheur de Mike qui peut enfin prendre en photo un Blue-Morpho tellement il y en a partout. Nous découvrons d’autres espèces bien sur mais aussi ces superbes cocons aux incroyables reflets d’or (en pendentifs ils seraient sympas!), et de surprenantes chenilles aussi belles avant qu’après leur métamorphose en papillon.

Puis nous faisons aussi un petit tour à la cascade à 3 étages toute proche. Après avoir englouti un délicieux sandwich (merci le pain Ciabatta) nous jouons à Tarzan en sautant dans l’eau, accrochés à une corde suspendue à un arbre, ou observons d’un oeil curieux ce gros Basilique (espèce de lézard pouvant courir sur l’eau) venu se prelasser au soleil sur les cailloux.

Aux étages inférieurs de la cascade, des gars du coin s’amusent à sauter du plus haut qu’ils peuvent de la falaise. Qu’est ce qu’ils ne feraient pas pour épater les filles! En attendant, chapeau! Moi je n’aurais jamais osé. Et puis régulièrement les animaux de la forêt alentour viennent nous rendre des petites visites au village. Le Costa Rica porte bien son nom, « La Côte Riche », riche en paysages et en vie animale.

Les jours défilent agréablement. Cette petite pause dans notre course en avant nous fait le plus grand bien et, le moment venu, nous sommes à nouveau prêts pour partir à l’aventure. En ce matin du 1° Février, nous montons à bord d’un petit avion de ligne intérieure direction Puerto Jimenez, une petite ville au sud du pays qui semble être le QG des prétendants au Corcovado.P1130411.JPG

Une fois la décision prise nous profitons enfin de la plage et des autres attractions du coin. Il nous reste bien 2 ou 3 choses à arranger pour le Corcovado mais nous verrons ça sur place. Nous visitons un jardin de papillons, au plus grand bonheur de Mike qui peut enfin prendre en photo un Blue-Morpho tellement il y en a partout. Nous découvrons d’autres espèces bien sur mais aussi ces superbes cocons aux incroyables reflets d’or (en pendentifs ils seraient sympas!), et de surprenantes chenilles aussi belles avant qu’après leur métamorphose en papillon. Puis nous faisons aussi un petit tour à la cascade à 3 étages toute proche. Après avoir englouti un délicieux sandwich (merci le pain Ciabatta) nous jouons à Tarzan en sautant dans l’eau accrochés à une corde suspendue à un arbre, ou observons d’un oeil curieux ce gros Basilique (espèce de lézard pouvant courir sur l’eau) venu se prelasser au soleil sur les cailloux. Aux étages inférieurs de la cascade, des gars du coin s’amusent à sauter du plus haut qu’ils peuvent de la falaise. Qu’est ce qu’ils ne feraient pas pour épater les filles! En attendant, chapeau! Moi je n’aurais jamais osé.
Les jours défilent agréablement. Cette petite pause dans notre course en avant nous fait le plus grand bien et, le moment venu, nous sommes à nouveau prêts pour partir à l’aventure. En ce matin du 1° Février, nous montons à bord d’un petit avion de ligne intérieure direction Puerto Jimenez, une petite ville au sud du pays qui semble être le QG des prétendants au Corcovado.sud de la péninsule de Nicoya se cache le petit village de Montezuma. D’après les guides de voyage, c’est un endroit relax où certains nostalgiques de 70’s ont fini par prendre racine.Effectivement, en y arrivant, après une nouvelle longue journée bus-bateau, nous découvrons un ensemble de 4 ou 5 petites rues bordées de guesthouses, bars, restos et épiceries de proximité. Mais la place est super fréquentée par une foule de touristes, pour la plupart américains, et la population locale semble s’être un petit peu embourgeoisée quand même. Pas si 70’s que ça. Enfin il fait beau, il fait chaud, la plage est assez grande ppour que chacun y trouve sa place donc on pose nos bagages.
Nous sommes toujours en Amérique Centrale et pourtant à Montezuma on ne trouve pas de poulet frit. Ici c’est plutôt pizzas et raviolis faits maison. D’ailleurs, à l’épicerie du coin nous découvrons un rayon « boulangerie » bien garni en pains Ciabatta, pains aux céréales et autres petits gateaux. Nous sommes sauvés pour les petit-déjeuners! Accompagnés d’un demi ananas frais tous les matins, c’était parfait.
Les premiers jours, nous passons beaucoup de temps à préparer notre expédition au Corcovado car il faut réserver à l’avance. Nous prévoyons d’y partir 5 jours, accompagnés d’un guide. 1° mauvaise nouvelle, c’est le prix annoncé pour les services d’un guide: 170 US dollars par jour. Ouah! A ce prix là, on risque fort de s’en passer. La 2° mauvaise nouvelle c’est que la station de rangers au centre du parc ne peut pas nous accueillir en dortoir ni pourvoir à nos repas. Il est déjà trop tard,  leur capacité d’accueil est saturée. La bonne nouvelle c’est que sil’on y va en autonomie totale (tente et pique-nique) on peut quand même venir! Nous dressons une liste de tout ce qu’il nous faut pour organiser tout ça par nous même: tente, réchaud, eau et nourriture, boussole, casserole etc, etc, etc… A la louche cela représente entre 20 à 30 kg de matériel à transporter, sans compter nos effets personnels. Après mûre réflexion nous décidons de confirmer notre venue. Sans guide et avec tout ce poid sur le dos ça va être sport mais on va quand même le faire. Mike est super motivé mais pour être honnête, à ce moment là, moi je manque un peu de sérénité.
Une fois la décision prise nous profitons enfin de la plage et des autres attractions du coin. Il nous reste bien 2 ou 3 choses à arranger pour le Corcovado mais nous verrons ça sur place. Nous visitons un jardin de papillons, au plus grand bonheur de Mike qui peut enfin prendre en photo un Blue-Morpho tellement il y en a partout. Nous découvrons d’autres espèces bien sur mais aussi ces superbes cocons aux incroyables reflets d’or (en pendentifs ils seraient sympas!), et de surprenantes chenilles aussi belles avant qu’après leur métamorphose en papillon. Puis nous faisons aussi un petit tour à la cascade à 3 étages toute proche. Après avoir englouti un délicieux sandwich (merci le pain Ciabatta) nous jouons à Tarzan en sautant dans l’eau accrochés à une corde suspendue à un arbre, ou observons d’un oeil curieux ce gros Basilique (espèce de lézard pouvant courir sur l’eau) venu se prelasser au soleil sur les cailloux. Aux étages inférieurs de la cascade, des gars du coin s’amusent à sauter du plus haut qu’ils peuvent de la falaise. Qu’est ce qu’ils ne feraient pas pour épater les filles! En attendant, chapeau! Moi je n’aurais jamais osé.
Les jours défilent agréablement. Cette petite pause dans notre course en avant nous fait le plus grand bien et, le moment venu, nous sommes à nouveau prêts pour partir à l’aventure. En ce matin du 1° Février, nous montons à bord d’un petit avion de ligne intérieure direction Puerto Jimenez, une petite ville au sud du pays qui semble être le QG des prétendants au Corcovado.