Bangkok du 28/02 au 02/03

Il fait chaud et humide, dés la sortie de l’avion on a l’impression d’être cuit à la vapeur: nous sommes bien à Bangkok. Nous arrivons pourtant en plein milieu de nuit mais le contraste météo avec le Japon est de taille.

Direction Kao San Road, la rue des backpackers de Bangkok, pour y trouver une petite guesthouse où nous poser. Il y a foule, comme d’habitude dans le quartier, cependant nous trouvons assez rapidement une chambre de libre, avec climatisation, pour la modique somme de 10 euros!! Et oui, là aussi la différence avec le Japon est de taille. Il a beau être tard (1 heure du matin) nous descendons dans Kao San, histoire de prendre un bon bain de foule entre vendeurs en tous genres, prostituées et touristes alcoolisés et de renouer avec les habitudes du pays: Pad-Thai (nouilles frites au soja ) et une petite bière pour nous rafraichir. La fatigue et le décalage horaire finissent tout de même par se faire sentir et nous rentrons à l’hôtel nous reposer.DSC_0973.JPG

Après quelques heures d’un sommeil réparateur nous sommes prêts à affronter notre terrible journée. Au programme, mission « visa pour l’Inde » et shopping de masse car Mike à l’habitude de refaire ça garde-robe ici à des prix défiants toute concurrence. J’en profite aussi au passage! La mission visa s’avère vite réglée mais pas à notre avantage: nous sommes dimanche donc l’ambassade est fermée, demain est un jour férié bouddhiste donc elle sera fermée aussi et l’Inde vient de faire passer de nouvelles réglementations concernant les visas touristiques qui ne jouent pas en notre faveur. Nous sommes donc obligés d’attendre mardi pour essayer de résoudre ce problème. Du coup on se venge sur le shopping: T.shirt, pantalons, shorts, sous-vètements, lecteur MP3 etc… Nous regagnons l’hôtel en début de soirée, les bras chargés mais épuisés.

Le lendemain, rebelotte. Nous nous promenons dans le quartier, finalisons quelques achats et mangeons des curry au poulet très épicés qui nous font transpirer encore un peu plus. Nous n’avons même pas le courage d’aller visiter un temple ou deux. De toute façon comme c’est un jour férié nous ne savons même pas si les sites touristiques sont ouverts. Nous passons aussi pas mal de temps sur internet pour préparer notre demande de visa. Nous avons besoin d’un titre de séjour de 6 mois avec double entrée car nous prévoyons une incursion au Népal pendant notre périple en Inde, hors vu les dernières modifications des lois indiennes concernant les visas touristiques il est probable que nous n’obtenions pas ce qu’il nous faut. Du coup nous accumulons les pièces justificatives de notre itinéraire présumé et rédigeons une jolie lettre expliquants nos motivations, histoire d’augmenter notre chance d’avoir le visa tant espéré. Sinon il va falloir que l’on repense sérieusement à notre itinéraire ce que nous n’avions pas vraiment prévu. C’est donc avec un petit stress que nous nous couchons, en croisant fort les doigts pour le lendemain.

Mardi 02 Mars, 8H30 du matin, nous sommes au pied du bureau de demande de visa pour l’Inde. Propres et bien habillés (l’apparence compte toujours dans ces moments là) nous déposons notre demande. L’agent administratif refuse de joindre nos pièces justificatives au dossier en nous laissant comprendre que, comme nous sommes Français, notre demande ne devrait pas poser de problème. Ah, le passeport français! Il ouvre quand même bien des portes qui restent fermées à d’autres nationalités. Nos visas seront disponibles dans une semaine, mais comme nous prévoyons de partir de Bangkok nous demandons s’il est possible de récupérer les passeports dans 15 jours seulement. Pas de problème. Il est 10H et nous ressortons le coeur léger du batiment. Maintenant le compte à rebours a commencé car ce soir nous partons pour Ko Lanta. Mais avant ça il nous faut acheter les tickets de bus, envoyer un colis en France avec tous les achats des 2 derniers jours et prendre une dernière douche avant de monter dans le bus de nuit et de passer plus de 12h dans les transports avant d’arriver enfin sur cette ile que nous aimons tant. Et après coup on peut dire qu’on l’aura bien mérité: les toilettes du bus de nuit n’avaient pas été vidangées donc je vous laisse imaginer l’odeur ambiante, nous avons du changer de véhicule vers 5H du matin pour prendre un bus ordinaire jusqu’à notre destination que nous avons atteint vers midi, sales, fatigués, transpirants mais heureux d’être enfin… au paradis.