San Juan del Sur du 21 au 24/01

Petite station balnéaire réputée du sud du Nicargua, San Juan del Sur s’étire le long d’une jolie baie encadrée de collines dont l’une est surmontée d’une statue semblable au Christ redempteur de Rio de Janeiro, quoique bien plus petite.C’est soit-disant une des rares plages de sable blanc du Pacifique. Certe le sable n’est pas noir, mais on ne peut pas vraiment dire qu’il soit blanc quand on connait la couleur de certaines plages d’Asie. Néanmoins nous profitons agréablement de la fin d’après-midi et regardons le soleil se coucher alors que les bateaux amarés dans la baie oscillent en contre-jour.

Nous regardons aussi quelques septuagénaires se balader le long de la plage. C’est la première fois depuis notre arrivée en Amérique Centrale que nous croisons des touristes aux cheveux blancs. La majorité des voyageurs que nous avons rencontrés jusqu’ici étaient plutôt des gens comme nous, backpackers voyageant pour plusieurs mois voire années. Ici on commence à sentir la proximité du Costa Rica, lieu de villégiature privilégié des américains à la retraite. D’ailleurs le cout de la vie aussi subit l’influence du pays voisin car à San Juan del Sur, tout coute un petit peu plus cher que dans le reste du Nicaragua.

Le lendemain, après une belle grasse-matinée, nous partons en direction d’une des plages au nord de la ville, où il semblerait y avoir de bons coins pour faire du snorkelling. Manon, qui ne se sent pas très bien depuis la veille, préfère rester à l’hotel et c’est donc en compagnie de Manu et David que nous partons à la plage. Après 7 Km en taxi qui nous auront pris une bonne demi-heure sur une piste en plus ou moins bon état, nous arrivons à destination. Il n’y a pas un chat en vue, la plage est à nous! Pour ce qui est du snorkelling, il y a bien un énorme rocher à quelques centaines de mètres du bord mais les courants dissuadent les garçons d’y aller, sauf Manu (le seul sans masque ni tuba!) qui décide de se faire un petit aller retour, comme ça, pour le fun. Il a la forme le Manu. Du coup sans exploration des fonds marins, David et Mike commencent à trouver le temps long. Faire la sardine sur une serviette de bain ce n’est pas vraiment leur truc. Histoire de tuer le temps avant que le taxi ne viennent nous rechercher vers 17H, nous allons déjeuner dans un des rares comedores qui bordent la piste. La gérante nous propose un Ceviche aux fruits de mer (salade de fruits de mer aux oignons, citron, arômates et vinaigre) car elle vient d’avoir un arrivage: delicieux.  Encore un petit tour à la plage avant que le taxi n’arrive et nous rentrons vers la ville.

Les 2 jours suivants se révèlent très oisifs par la force des choses: entre nausées et mal de ventre, je n’ai guère l’occasion de m’éloigner de la chambre d’hôtel plus d’une demi-heure. A part une petite sortie vers la baie en fin d’après-midi pour profiter du coucher de soleil, nos seules activités se résument à lire et surfer sur internet.P1120742.JPG Je n’accompagne même pas les autres manger car rien que l’idée de la nourriture me soulève le coeur. L’avant dernier soir nous disons aurevoir à Manon et David qui repartent vers le nord du pays et à Manu qui file vers San José prendre le vol qui doit le ramener vers le Canada. Esseulés, la dernière journée nous semble bien longue mais je n’étais vraiment pas capable de reprendre la route. Demain si tout va bien, nous aussi nous partirons, vers la Costa Rica.